« La scène, violente, ne dure que quelques minutes. Puis le groupe est repoussé à plusieurs mètres du poste-frontière entre la Grèce et la Macédoine. Devant eux, 10 kilomètres de barbelés et le refus catégorique, depuis le 19 novembre, de les laisser passer. Depuis cette date, en effet, la Macédoine et la Serbie n’acceptent que les réfugiés issus de trois pays (Syrie, Irak et Afghanistan). Tous les autres sont refoulés. Vendredi 4 décembre, ils étaient environ 2 500 à se retrouver ainsi bloqués côté grec, dans un vaste champ de tentes. » Le Monde, 05.12.2015
« Des incidents ont lieu presque tous les jours, les refoulés, essentiellement des Pakistanais, des Bengladeshis et des Marocains, tentant soit de forcer le passage, soit d’empêcher les Syriens, les Irakiens et les Afghans de passer. (…) Afin de contrôler ce flux, la Macédoine a finalement érigé, le 28 novembre, une clôture haute de 2,5 mètres et longue de trois kilomètres de part et d’autre du poste frontière de Gevgelija, la ville macédonienne qui fait face à la grecque Idomeni. « Libération, 04.12.2015
