Quand le monde s’obscurcit, que reste-t-il…

Quand le monde s’obscurcit, que reste-t-il de tous ces mots, tous ces cris et tous ces silences ?

En toile de fond: une crise environnementale planétaire.

Mon exposition portera un regard archéologique sur notre monde, des fresques où les mots, les formes, les textures et les couleurs se superposent, exprimant ainsi nos mondes fracturés, disloqués et reconstitués.

Le titre de l’exposition Quand le monde s’obscurcit est inspiré d’une citation du philosophe français d’origine grecque, Kostas Axelos (1924-2010) :

« Quand le monde s’obscurcit, il y a ceux qui espèrent que la flamme sera entretenue par quelques-uns quelque part. Ce n’est pourtant jamais une flamme entière qui se conserve. Plusieurs portent chacun un bout de cette flamme. »

« Au cours de l’histoire, il y a eu des catastrophes cosmiques, naturelles, religieuses, idéologiques, socio-politiques et techniques. Il y en a encore et il y en aura d’autres, et aucune ne s’est révélée fatale jusqu’à maintenant. : Aux catastrophes naturelles, théologiques, humaines, historiques, techniciennes, l’humanité a survécu – jusqu’à maintenant (Kostas Axelos, 1980).  Nous constatons avec Axelos un fait nouveau, un souhait souvent répété depuis la fin du XXe siècle et notamment depuis le protocole de Kyoto (1997), à savoir qu’il y a un mot d’ordre qui retentit pour la première fois dans l’histoire universelle : sauver effectivement la planète. » (Michel Malette, Axelos et le jeu du monde, le destin planétaire en question, Nota Bene, 2014)

Plusieurs portent chacun un bout de cette flamme.

Dernière version 36